Bien-être, Ma santé

C’est de saison ! Mes réflexes anti-allergie…

Ça y est, les beaux jours arrivent et vous éternuez. Vous avez les yeux rouges, qui pleurent et qui picotent, le nez qui coule, ça gratouille sec et ça démange fort au niveau de la gorge et du nez… Le rhume des foins est une rhinite allergique saisonnière (appelée aussi pollinose), déclenchée le plus souvent par l’inhalation de pollens (ou plus rarement, de moisissures). Son nom courant de rhume des foins est d’ailleurs trompeur, car le foin, à proprement parler, n’y est pour rien ! Chez les personnes sensibles, les pollens des arbres, des graminées et des fleurs peuvent provoquer les symptômes décrits ci-dessus. L’ambroisie, plante très allergisante qui se répand en France, peut aussi en être la cause. Certes, ces désagréments sont plus gênants que graves : à surveiller de près, cependant, chez les asthmatiques, qui peuvent être sujets à de vrais crises.

Je ne confonds pas !

Une rhinite allergique n’est pas un rhume ! Le nez coule dans les deux cas, mais la rhinite se traduit par un écoulement quasi permanent, sur plusieurs semaines, avec en parallèle une démangeaison de la muqueuse. Les yeux pleurent souvent aussi et en cas de réactions fortes, de l’urticaire peut même survenir. Si vous constatez tous ces symptômes à longueur d’année (en proportion modérée), on parle plutôt de rhinite permanente. Mais pas de doute : s’ils sont forts et liés à une saison, il s’agit bien d’une rhinite saisonnière. Si votre nez ne coule pas du tout, alors que votre visage-front-tête vous font mal, envisagez une sinusite.

Les causes ?

Dans la plupart des cas, la conjonction d’un terrain génétique favorable et de l’exposition chronique à des allergènes présents dans l’air, comme des acariens, des poils ou des pollens, explique l’apparition des allergies respiratoires, qui se manifestent par des rhinites saisonnières (ou permanentes). Selon les végétaux, les pollens libérés dans l’atmosphère au moment de la floraison sont plus ou moins allergisants. Parmi les plus agressifs : les graminées, l’ambroisie, le cyprès et le bouleau. Entre février et septembre, la nature est une usine à pollens qui tourne à plein régime (surtout début avril, en mai et juin) et qui fait le plus de « victimes » dans les rangs des allergiques. La pollution de l’air (microparticules, concentration des basses couches de l’atmosphère en ozone lorsqu’il fait chaud, par exemple) est également une des causes fréquentes. Chez soi, les émanations de composés organiques volatiles (produits ménagers, peintures, produits de bricolage, etc.) sont aussi allergènes.

Rhinite saisonnière et moisissures, quel rapport ?

On le sait : chez certaines personnes, les allergies saisonnières sont déclenchées par des spores de moisissures. Les crises de rhinite se produisent quand il fait frais et humide, au printemps, avec une amélioration l’été et une aggravation à l’automne. En général, la plupart des spores de moisissures se trouvent au jardin, mais certaines peuvent aussi se développer dans nos intérieurs, dans les sous-sols humides et sombres, les cabines de douche, les climatiseurs, les zones « d’égouttage », les poubelles… Les symptômes apparaissent quand on a inhalé ces spores. À savoir également : certains aliments (contenant naturellement des moisissures) peuvent aussi provoquer ces crises. On évite donc les boissons alcoolisées (bières, vins et boissons fermentées), les pains au levain, les fromages du type roquefort et les bleus, les champignons, la choucroute et aliments en saumure ou fermentés (sauce soja, par exemple), les vinaigres..

Mes bons réflexes et gestes anti-allergies

J’aère chaque jour mon domicile, même en pleine saison des pollens, car le but est de renouveler l’air intérieur. Les allergologues préconisent de le faire avant 9 heures ou après 20 heures, car la concentration des pollens dans l’air est moins importante quand il fait plus frais.

Je dépoussière et j’utilise une literie antiacarien. J’évite de faire sécher mon linge dehors pendant cette période.

En cas de crise et en cas d’allergie à un pollen, pendant sa période de dissémination, j’évite de sortir par temps venteux.

Si je sors, en plus de mon masque (lutte anti-Covid oblige !), je porte mes lunettes de soleil pour éviter aux particules fines des pollens de venir se coller dans mes yeux. En rentrant, je laisse mes chaussures dans l’entrée ou sur le palier. Je brosse mes vêtements et j’évite de garder mon manteau ou ma veste près de mon lit, dans la chambre par exemple.

Je me rince bien le soir à l’eau (douche ou brin de toilette) pour éliminer tous les résidus de pollens microscopiques, qui restent sur nos cils, nos cheveux, dans le nez… Les porteurs de lentilles redoublent d’hygiène (propreté des mains, décontamination et nettoyage).

Je consulte les informations « spécial pollen » des sites tels que ceux de Alertes Pollens (www.pollens.fr) du Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA), pour connaître au quotidien le risque allergique en fonction du type d’arbre et du lieu où l’on se trouve. C’est pratique et ça marche ! Autres applications très efficaces : i-Pollen, Arbrallergik sur l’identification des arbres et végétaux allergisants, Assistant Air.

Et aussi…

Je surveille, voire j’évite les aliments de la même famille que le tournesol

Les aliments ne sont pas d’ordinaire associés à la rhinite saisonnière. Pourtant, certaines personnes peuvent en ressentir les symptômes après avoir mangé des aliments précis, comme des plantes de la famille des Composées. Ces dernières possèdent des antigènes déclenchant des réactions croisées avec les plantes de la famille des Ambrosiacées. Donc, si vos symptômes sont déclenchés par l’ambroisie, par exemple, vous pouvez aussi réagir à l’ingestion de fines herbes et de légumes de la famille des Composées du type tournesol (graines et huile), artichaut, laitue, pissenlit, salsifis, estragon, endive, chicorée, scarole, topinambour, camomille (en tisane ou en remède naturel), carthame (huile et certaines margarines)…

Du miel, oui, mais modérément

Il faut le savoir, les polluants et les pollens que l’on trouve dans certains aliments peuvent déclencher les symptômes de ce fameux « rhume des foins ». C’est le cas parfois du miel, qui peut contenir des pollens et des suppléments de pollen d’abeille. On ne fait donc pas d’excès…

Je consomme des oméga-3

Pas de régime miracle pour soulager la rhinite saisonnière! Cependant, les nutritionnistes s’accordent à dire que manger des poissons gras et des aliments riches en acides gras oméga-3 pourrait diminuer l’inflammation qui accompagne la rhinite allergique. En consommer régulièrement serait donc un bon réflexe !

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Journaliste de presse grand public : je suis une "épicurieuse", en quête de bons plans et d'infos positives pour me (vous) faciliter la vie ! Toujours à l'affût, un vrai radar ! Ah oui, et puis... " Je crois en la couleur rose. Je crois que rire est la meilleure façon de brûler des calories. Je crois qu'il faut être forte quand tout semble aller mal. Je crois que les filles joyeuses sont les plus jolies. Je crois que demain est un autre jour, et je crois aux miracles ". Merci à la belle Audrey Hepburn pour ces jolis mots, devenus ma philosophie ! Et ça..., c'est BienFaits pour moi !

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