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Dis chéri(e), ils te gênent mes kilos en trop ?

Ça y est, voilà l’été ! Et avec lui, la très redoutée épreuve du maillot de bain ! Le mot kilo d’ailleurs peut vite devenir à lui seul une véritable obsession. Mais bien souvent, une prise de poids n’est pas un simple problème saisonnier.
 L’est-il vraiment au sein d’un couple ? Sujet tabou ou futile ? Sujet taquin ou sujet à disputes ? Comment se passe la prise de poids dans un couple ?

Pour le savoir, voici les résultats d’une étude exclusive réalisée par l’Ifop (*), que nous avons nous aussi passé au crible avec leur expert. On vous l’avait bien dit, que nous étions à la rédaction très très partageuses  ! 🙂

1. Les kilos en trop : une préoccupation beaucoup plus féminine que masculine
On ne le sait pas forcément mais les femmes sont moins concernées (41%) par l’excès de poids que ces messieurs (58%) et pourtant, elles sont plus nombreuses que les hommes à vouloir en perdre avant l’été. L’étude révèle en effet que deux Françaises sur trois (67%) contre seulement un Français sur deux (53%) estiment avoir quelques kilos à perdre. La raison ? Pour pouvoir se mettre en maillot sans complexer et se sentir donc bien dans leur corps.

Et ce ne sont pas forcément les femmes en surpoids qui souhaitent perdre du poids avant l’été ! 58 % d’entre elles ont une corpulence normale et 15 % sont en insuffisance pondérale selon les tranches d’indice de masse corporelle établies par l’OMS. Ces chiffres montrent bien que les Françaises ont une grande insatisfaction à l’égard de leur poids et ont un désir certain de correspondre aux normes de minceur en vigueur.

Ce déséquilibre entre les deux sexes se retrouve d’ailleurs dans le nombre de kilos que les Français(es) souhaiteraient perdre à titre personnel d’ici cet été. En effet, bien que les hommes affichent un IMC moyen plus élevé (25,5) que les femmes (24,5), le nombre de kilos à perdre s’avère presqu’aussi élevé chez les Françaises (8,5 kg) que les Français (8,9 kg), signe que la pression à la minceur est toujours plus forte sur les femmes que sur les hommes.

2. Les Français plus exigeants envers eux-mêmes contrairement aux -25 ans plus exigeants envers leur partenaire !
Si une majorité des personnes en couple estime avoir personnellement du poids à perdre (60%), seules un tiers d’entre elles (33%) considèrent que leur conjoint ou partenaire actuel devrait faire des efforts pour leur plaire en maillot cet été. Et si globalement, l’exigence de perte du poids à l’égard de son partenaire est identique dans les deux sexes (33%), il apparaît que certains publics font plus pression que d’autres sur leur conjoint, en premier lieu desquels les hommes jeunes, appartenant aux classes populaires et/ou vivant en milieu rural.

Par exemple, chez les moins de 25 ans, le souhait que son partenaire perde du poids est deux fois plus fort chez les garçons (64%) que chez les filles (32%) alors que c’est le contraire chez les personnes âgées de plus de 65 ans où cette exigence est plus prononcée chez les femmes (37%) que chez des hommes (31%) qui sont, il est vrai, souvent en situation de surpoids. De même, alors que chez les hommes, l’aspiration à voir son partenaire perdre du poids est plus forte dans les catégories populaires (43%) que supérieures (26%), c’est l’inverse dans la gent féminine : les femmes cadres et professions intermédiaires étant plus exigeantes à l’égard de leurs conjoints (36%) que les femmes des catégories populaires (26%), elles même caractérisées par une corpulence plus élevée que la moyenne

3. La prise de poids du conjoint : un sujet tabou qui fait parfois honte !
Moins d’un Français sur deux a osé faire comprendre à son conjoint qu’il avait quelques kilos à perdre. Les hommes étant deux fois moins nombreux (28%) que les femmes (61%) à être passés à l’acte, sans doute par crainte de faire de la peine à leur partenaire. Ils sont en revanche sensiblement plus nombreux (22%) que les femmes (13%) à y avoir songé mais à ne pas avoir osé lui faire passer le message.

De même, parmi les Français ayant déjà trouvé leur conjoint en surpoids, un tiers d’entre eux (33%) admettent avoir déjà ressenti une certaine gêne en raison du poids de leur partenaire dans des lieux publics (ex : plages, rue…). Et il est intéressant de relever que cette gêne a été plus souvent ressentie par les femmes (37%) que par les hommes (28%), sans doute parce que ces derniers atteignent avec l’âge souvent une plus forte corpulence.

4. Face aux kilos en trop, l’union ne fait pas toujours la force
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Français sur 4 avouent avoir pris du poids depuis qu’ils sont en couple
81% des personnes qui sont en couple depuis +20 ans ont noté une prise de poids 
(contre seulement 50% des personnes en couple depuis -3 ans)

Face à ce problème, maigrir en couple est souvent perçu comme une solution pour réussir à perdre du poids. Toutefois, parmi les Français ayant constaté avoir pris du poids depuis qu’ils sont en couple, seule une minorité a tenté de lutter contre les kilos en trop en même temps que leur partenaire (44%), et seulement 13% ont réussi à en perdre en même temps !

5. Le surpoids : un frein en matière de séduction et de relations amoureuses, surtout pour les femmes
Enfin, cette étude montre que les personnes – en particulier les femmes – ne souscrivant pas aux stéréotypes morphologiques dominants voient se restreindre le champ des possibles en matière de séduction et de relations amoureuses aussi bien en raison de la réaction de leur partenaire que de la propre autocensure de celles ayant le sentiment de ne pas respecter les normes de minceur en vigueur.

En effet, sachant la plus grande importance accordée au poids par la gent masculine dans le choix du conjoint, il n’est pas étonnant de voir que les hommes sont plus nombreux (23%) que les femmes (17%) a avoir envisagé de ne pas aller plus loin avec quelqu’un en raison de son poids même si cette personne ne leur plaisait par ailleurs.

35% des femmes reconnaissent ne pas avoir abordé un homme qui leur plaisait car elles s’estimaient être trop en surpoids pour le séduire

—Cependant, seulement 4% des Français reconnaissent avoir quitté leur partenaire en raison de leur surpoids !

6. En conclusion,

Et c’est François KRAUS, directeur de l’expertise « Genre, sexualités et santé sexuelle » à l’Ifop qui nous le confirme : « Les résultats de cette étude confirment que dans un pays comme la France où le sous-poids féminin est particulièrement valorisé, la « contrainte pondérale » pèse toujours plus intensément sur les femmes que sur les hommes et ceci indépendamment de leur corpulence réelle. A l’approche de l’été, la minceur constitue donc toujours un enjeu avant tout féminin dans la mesure où elle s’est érigée en critère de beauté beaucoup plus important pour les femmes que pour les hommes.

Et dans un pays où la pression sociale autour de la corpulence est particulièrement forte, il est aussi intéressant de noter que le couple n’échappe pas aux normes de minceur en vigueur, en particulier à l’approche d’une période – l’été – où le dévoilement des corps les confronte indéniablement aux normes corporelles dominantes.

Cette enquête apporte néanmoins des enseignements rassurants. Les personnes en couple sont globalement moins exigeantes à l’égard de leurs conjoints que d’elles-mêmes et si le surpoids du partenaire peut parfois créer une certaine gêne dans les lieux publics (ex : plage…), il pose rarement problème au point d’aboutir à une rupture. »

Qui va ouvrir le débat, ce soir, à la maison ?

 

(*) Etude IFOP pour Naturavox, powered by OA.
 Réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 24 au 25 mai 2018 auprès d’un échantillon de 1 009 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
(**)Etude Ifop pour CAM4, Le choix du conjoint en 2018, Juin 2018.

©Pixabay

Journaliste de presse grand public : je suis une "épicurieuse", en quête de bons plans et d'infos positives pour me (vous) faciliter la vie ! Toujours à l'affût, un vrai radar ! Ah oui, et puis... " Je crois en la couleur rose. Je crois que rire est la meilleure façon de brûler des calories. Je crois qu'il faut être forte quand tout semble aller mal. Je crois que les filles joyeuses sont les plus jolies. Je crois que demain est un autre jour, et je crois aux miracles ". Merci à la belle Audrey Hepburn pour ces jolis mots, devenus ma philosophie ! Et ça..., c'est BienFaits pour moi !

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