Par Nathalie Giraud
Rester assis sur un coussin peut sembler la pratique la plus simple du monde… et pourtant ! La méditation réserve bien des surprises, surtout quand il s’agit de se taire pendant une heure dans la position d’un bouddha et de se focaliser uniquement sur sa respiration. Elle peut vite rebuter si on ne trouve pas sa position idéale, celle pendant laquelle on va pouvoir se détendre et ne pas avoir mal au dos, pour ne citer que cet inconvénient!
Pour commencer, méditer assis. Au début, surtout, ne forcez rien. Idéalement, la position assise se fait sur un coussin très épais (un zafu), de façon à maintenir facilement le dos droit et les jambes croisées et pliées devant soi, genoux par terre. En revanche, si vous avez mal aux jambes car vous vous forcez à maintenir vos genoux par terre tous les deux : ne vous faites pas violence, tant pis s’ils ne touchent pas terre ensemble. Si vous avez mal au dos, n’hésitez pas à vous asseoir sur une chaise, les deux pieds à plat sur le sol, les mains sur les cuisses et le dos droit, soutenu par le dossier de la chaise s’il le faut.
La méditation peut se pratiquer debout ou en marchant. La position debout peut être un exercice à faire dehors, en prenant conscience des pieds ancrés dans la terre. Quant à la marche méditative, elle se fait idéalement en pleine nature. C’est d’ailleurs l’une des activités quotidiennes que l’on peut pratiquer au Village des Pruniers (en Dordogne, en Gironde et dans le Lot-et-Garonne), lieux de référence – et ouverts à tous – fondé par le moine bouddhiste Thich Nhât Hanh, dont l’enseignement fait école dans le monde entier. Méditer en marchant fait fusionner tous les bienfaits de cette activité physique douce pour le corps (oxygénation de l’organisme, réduction de l’hormone du stress, amélioration de la circulation sanguine), avec les effets de la méditation : recentrage sur le moment présent, éloignement des pensées parasites, apaisement du mental… Bref, vous allez approcher la perfection ! Si si c’est promis !
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