En shot, poudre ou ampoule… le collagène s’invite, sous toutes ses formes, dans notre routine quotidienne. Promesse d’une seconde jeunesse pour notre peau, cette protéine anti-rides est l’ingrédient miracle de nos laboratoires, marques de beauté et stars du net qui le prônent à tout va. C’est l’occasion, en le testant, de faire le point !
Le collagène est partout : chouchou de la nutri-cosmétique, ces complémentaires beauté agissant de l’intérieur pour des résultats visibles à l’extérieur. Si cette protéine est bien connue en cosmétique pour son utilisation dans nos crèmes et sérums, et en injections en chirurgie esthétique, son engouement est tel qu’elle s’impose désormais comme l’actif anti-âge indispensable… à boire. En Asie, depuis des années déjà, les femmes sont de grandes adeptes de ces solutions buvables. Idem aux États-Unis, où elles font récemment fureur lors de fameuses “Drinkable Collagen Parties”. Ce shot de beauté ultra-concentré débarque donc chez nous jusque dans nos recettes, à diluer dans bouillons et pâtes, jus et smoothies, et même… dans le thé ou le café du matin !
Le collagène, c’est quoi exactement ?
« C’est une protéine fibreuse naturellement produite et présente dans notre organisme, comptant pour 30% des protéines du corps humain, rappelle le Dr Michèle Marchaland, médecin anti-âge et micronutritionniste au centre de thalassothérapie Valdys de Roscoff. Indispensable à la peau, ongles et cheveux, aux os, muscles et tendons, aux cartilages et parois de nos vaisseaux sanguins, le collagène joue un rôle essentiel dans la cicatrisation des tissus, la régénération et l’hydratation de l’épiderme, la souplesse des articulations et la récupération musculaire, notamment ». Pourtant, à partir de 25 ans, sa production ralentit, et vers la quarantaine, nos stocks de collagène s’épuisent. « Moins de collagène signifie peau qui s’affine, déshydratation, apparition de rides et ridules, douleurs articulaires ou baisse du tonus musculaire. Du coup, préconise notre experte, « en parallèle d’une hygiène de vie saine et d’une alimentation équilibrée, en favoriser l’absorption de façon régulière peut être intéressant pour combler ces déficiences ».
Je le choisis comment ?
Le collagène peut être d’origine marine (extrait des écailles et cartilage de poissons) ou animale (os et peau de bovin, porc ou poulet). Attention à l’argument fumeux du collagène végétal ou vegan. Il s’agit en fait d’un collagène de synthèse, souvent des glycoprotéines issues d’extraits de levure, puisque les plantes n’en produisent pas. Pour le choisir, je veille bien à ce qu’il s’agisse de peptides de collagène. Autrement dit, à un collagène hydrolysé, car ces peptides ont un poids qui conditionne son assimilation. Plus la taille de la molécule est petite – l’unité de mesure est le Dalton (Da) -, mieux je l’assimile ! « Privilégiez le collagène marin, dont la structure est la plus proche de celle du collagène humain, avise le Dr Marchaland. Son faible poids moléculaire et sa biodisponibilité (vitesse de passage du principe actif dans l’organisme) en font la solution idéale pour la peau et les articulations ».
Quelle dose de collagène, et pour qui ?
Une prise quotidienne de 10 g en cure de 3 à 6 mois, ou au long cours, 4 jours par semaine, toute l’année : c’est la recommandation de notre experte. Exceptés enfants et adolescents, les personnes souffrant d’insuffisance rénale ou allergiques aux protéines animales (et produits de la mer), tout le monde dès 30 ans, peut se supplémenter en collagène. Très soluble, la poudre est la plus facilement assimilable par l’organisme, avec une concentration souvent plus élevée. Pratiques aussi, les shots prêt-à-boire, mais bien plus coûteux. En bouche ? Neutre (sans goût, ni odeur) ou aromatisé pêche ou citron (attention au rajout d’édulcorants) : à vous de choisir !
Efficace, la prise de collagène ?
« Chez mes patientes qui le prennent en cures, je constate une réelle amélioration de la fermeté et de l’élasticité de leur peau », note le Dr Marchaland. De nombreuses études scientifiques valident, par ailleurs, l’intérêt d’un apport en collagène. La petite peptide magique exercerait ainsi des effets bénéfiques sur l’amélioration des symptômes de l’arthrose et de la fibromyalgie chronique, la croissance de nouveau cartilage dans les articulations, la stimulation des fibroblastes au niveau de la peau… L’autre bonne nouvelle ? Il n’y a pas de risque réel à prendre trop de collagène. Car au-delà d’un seuil, notre système digestif ne l’absorbe plus et il est éliminé par le corps.
4 RÈGLES D’OR… Parce qu’on trouve vraiment de tout sur le marché :
1. Scrutez bien sa provenance (certifié MSC, pêche responsable ou aquaculture durable, pour du collagène marin, par exemple) et sa composition pour choisir un collagène de qualité, hydrolysé, avec certificats d’analyse biologique (sans solvant, ni OGM). Préférez-le d’origine française, labellisée ou brevetée.
2. Préférez les formats individuels (certes, moins écolos) aux contenances XL en pot ou sachet (à bien refermer pour éviter l’oxydation de la poudre).
3. Vérifiez le dosage, car la teneur diffère selon sa forme. Pour une efficacité similaire, le grammage n’est pas le même en poudre (1 mesure = 10 g en moyenne) qu’en ampoule, ou en gélule (d’1 g, en général). Misez aussi sur un poids entre 2000 à 5000 Dalton (Da).
4. Matin ou soir, soyez régulier(e) dans votre prise : le secret pour des résultats visibles à long terme !
ON TESTE !
Pionnier en son genre, le 48 collagen Café propose de délicieuses boissons enrichies au collagène, mais aussi en superaliments. C’est so Glow ! 48 Rue Lafayette. Paris 9e. @48collagencafe. On goûte aussi… les Cubes de Cacao crus et le Café beauté au collagène de la marque française Holidermie (holidermie.com). A découvrir !
©DR Pixabay
©DR article publié dans Vital Food, auteur Carine Bruet
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