Bien-être, Ma santé

L’obligation des 11 vaccins pour bébés fait débat…

Par Nathalie Giraud
Alors que l’obligation vaccinale a été votée par l’Assemblée le 31 octobre dernier, les polémiques continuent d’enfler. Elles sont aussi tenaces que les anti-vaccins, mais d’autres voix s’élèvent pour tenter d’expliquer scientifiquement les risques de cumuler de nombreux vaccins. Et comme le précise le Prix Nobel de Médecine Pr Luc Montagnier : « les enfants d’aujourd’hui ne sont pas les enfants d’hier« . L’environnement a changé, avec tout ce qu’il comporte de pollutions et d’allergies en augmentation. Néanmoins, la couverture vaccinale doit s’améliorer, car elle avait chuté ces dernières années à cause du manque de confiance de la population envers l’industrie pharmaceutique.
Jusqu’à maintenant, seulement trois vaccins étaient obligatoires : contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite (DTP). Le nouveau gouvernement et la ministre de la santé, Agnès Buzyn, en ont décidé autrement, car la couverture vaccinale ne leur semblait « pas suffisante pour protéger la population de façon satisfaisante ». Ainsi, dès cet été 2017, il a été annoncé que onze vaccins obligatoires entraient en vigueur dès le 1er janvier 2018. Plusieurs polémiques sont apparues : le spectre de l’adjuvant à base d’aluminium qui aurait des effets secondaires dangereux sur l’organisme, l’idée que le système immunitaire d’un nourrisson n’est pas assez formé pour supporter tous les vaccins… Quoiqu’il en soit, le 31 octobre, l’Assemblée a voté l’obligation des onze vaccins pour tous les enfants nés à partir du 1er janvier. Et ceux qui ne sont pas vaccinés ne pourront pas entrer en garderie… Bref, de nombreuses questions restent en suspens !
Quel est ce nouveau parcours vaccinal ?
Comme il est précisé sur le site du Ministère des Solidarités et de la Santé, les enfants de moins de deux ans devront obligatoirement être vaccinés et les onze vaccins représenteront dix injections jusqu’à l’âge de deux ans. Voici les raisons de donner ces huit nouveaux vaccins :
– Méningocoque C. : contre le méningite, les amputations et décès
« Entre 2011 et 2015, 255 cas d’infections invasives à méningocoque C chez des personnes âgées de 1 à 24 ans. Parmi elles, 25 sont décédés et plusieurs présentent de graves séquelles, notamment des retards mentaux. Cela aurait pu être évité par la vaccination »
Hépatite B : contre la cirrhose et le cancer
« Entre 2006 et 2013, plus de 2 000 cas d’hépatite B chez des sujets non vaccinés. Et, sur les 3 dernières années, 408 cas, dont 14 atteintes aigües parfois mortelles, et de nombreuses formes chroniques sévères entrainant cirrhose et cancer du foie. En cause, là encore, l’insuffisance de la couverture vaccinale : 40 % chez l’adolescent, 60 % chez l’adulte ».
Rougeole : contre l’encéphalite, la pneumonie et décès
« Enfin, en ce qui concerne la rougeole, la couverture vaccinale à 2 ans est de 78% alors que, tant qu’elle n’atteindra pas le niveau de 95 %, le risque de vagues épidémiques périodiques persistera. Entre 2008 et 2016, plus de 24 000 cas de rougeole ont été déclarés. Près de 1 500 cas ont présenté une pneumopathie grave, 34 une complication neurologique et 10 sont décédés »(source : solidarites-sante.gouv.fr).
Pas de précision donnée pour ces autres vaccins :
– Coqueluche : détresse respiratoire, décès.
– Oreillons : Méningites, atteintes testiculaires
– Rubéole : malformations foetales
– Bactérie Haemophilus influenzae : Méningite, décès
– Pneumocoque : Méningite, handicap, décès

Conférence au sommet
« Oui aux vaccins, non aux 11 vaccins avant l’âge de 6 mois », c’est l’intitulé de la conférence qui s’est tenue à Paris le 7 novembre dernier. Il y avait deux protagonistes devant un parterre de journalistes et de citoyens inquiets : le Pr Henri Joyeux (Prix international de cancérologie), bien connu pour ses positions contre la présence de l’adjuvant Aluminium, qu’il pense « dangereux pour la santé, utilisé pour vacciner les nourrissons dès la 6ème semaine après la naissance, alors qu’il a été récemment exclu des cosmétiques et des vaccins animaux ». Et le Professeur Luc Montagnier, Prix Nobel de Médecine pour sa découverte du VIH responsable du SIDA, convaincu d’un risque accru de mort subite du nourrisson et d’interactions avec un environnement de plus en plus pollué.
Pour éclaircir leurs propos, ils résument cette conférence qui a abordé de nombreux sujets et qui a mis en perspective la complexité de cette obligation vaccinale :
1/ « Nous ne sommes pas contre les vaccinations, contrairement à ce que diffusent des médias et des communicants médiatiques, y compris médecins, sous influence directe ou indirecte des laboratoires fabricants. La science vaccinale est complexe, et notre environnement a beaucoup changé depuis un siècle ce qui rend difficile les vaccinations en masse comme autrefois.
2/ Nous nous opposons pour 3 raisons essentielles à l’obligation vaccinale des 11 vaccins proposée dès la 6ème semaine de vie du nourrisson, dont les défenses immunitaires sont en construction :
• la somme des vaccins proposés injecte au nourrisson une quantité d’aluminium excessive, adjuvant bio-persistant ayant démontré sa nocivité localement au point d’injection et aussi sa pénétration sous forme d’agrégats aluminiques jusqu’au cerveau et dans d’autres zones du corps (os, reins) comme cela a été démontré chez les ouvriers respirant les poussières lors de l’extraction de la bauxite (maladies professionnelles). De plus, l’aluminium présent dans les vaccins vétérinaires s’est révélé toxique pour les animaux, responsable directement ou indirectement de sarcomes (cancers de mauvais pronostic) dans la zone de vaccination dans les 3 ans post vaccination et dans d’autres zones du corps 5 ans plus tard : ostéosarcomes, fibrosarcomes, chondrosarcomes… au niveau des membres, du thorax et de l’abdomen. Nos chats seraient-ils mieux soignés que nos enfants, puisque l’aluminium a été retiré des vaccins vétérinaires par une filiale de Sanofi ?
• l’excès de vaccins peut être responsable de mort subite du nourrisson dans les jours ou les mois qui suivent la vaccination : 250 à 300 cas sont répertoriés en France dont 25% des cas n’ont pas de cause précise. Selon une enquête scientifique menée pour un procès aux Etats Unis, l’hypervaccination déclencherait la formation subite de cytokines, molécules inflammatoires toxiques pour un organisme fragile.
• la vaccination contre l’hépatite B pour un nourrisson de 6 semaines n’a aucun intérêt de santé et peut être délétère dans l’avenir, en particulier responsable de phénomènes allergiques, de maladies auto-immunes dont les maladies neuro-dégénératives, sclérose en plaques en particulier, chez des enfants ou adolescents.
3/ La loi actuelle imposant la vaccination contre Diphtérie-Tétanos-Polio avant les 18 mois de l’enfant est raisonnable, et ne doit pas être changée, ce qui implique la re-fabrication du vaccin trivalent sans aluminium, tel qu’il a existé et qui a été imposé par décision du Conseil d’Etat le 8 février 2017. Rappelons également que l’Institut Pasteur avait utilisé le phosphate de calcium comme adjuvant sans danger, et que son partenaire majoritaire a choisi de le remplacer par un composé d’aluminium pour des raisons purement financières.
4/ L’allaitement maternel tel qu’il est recommandé par l’OMS, 6 mois intégral et une année matin et soir avant et au retour du travail est l’idéal pour la santé du nourrisson et celle de sa mère quand elle est en bonne santé. Il assure les défenses immunitaires du nourrisson et évite les vaccinations précoces qui peuvent être prévues au-delà de la 2ème année de l’enfant.
5/ Le principe constitutionnel de précaution doit être mis en application à propos des vaccins qui doivent subir les mêmes contrôles que les médicaments avant leur mise sur le marché, et doit rendre la liberté vaccinale à tous les Français, telle qu’elle est appliquée en Suède, Allemagne et dans d’autres pays du monde.
6/ Nous attirons en plus l’attention du législateur à propos du vaccin ROR (contre Rougeole, Oreillons et Rubéole) qui injecte des virus atténués qui ne sont pas sans danger chez des nourrissons fragiles et impose une vaccination au cas par cas.
7/ Nous demandons instamment aux parlementaires de ne pas voter cette loi qui va contre l’intérêt de la santé des enfants et impose aux médecins et aux familles un dictat industriel et administratif. Les médecins généralistes ou pédiatres ne doivent pas être dépossédés de leur compétence, et de leurs facultés de juger scientifiquement de l’intérêt de telle ou telle vaccination dans une relation de confiance avec la famille, dont ils gardent la responsabilité ».
Signé Professeur Luc Montagnier et Professeur Henri Joyeux
Un livre pour aller plus loin encore…
L’épineuse question des vaccins qui s’accumulent dans l’organisme valait bien une bible en la matière : le biologiste Michel Georget s’appuie sur plus de 800 études internationales pour y voir plus clair. Il répond à de nombreuses questions : quels sont les différents types de vaccins et leur mode de fabrication ? À quels risques vous exposent les vaccinations ? Ces risques valent-ils d’être courus ? L’éthique du marché des vaccins n’est-elle pas déficiente ? Certains concepts sont-ils à réviser ?
Vaccinations, les vérités indésirables, Michel Georget, éditions Dangles, 25 euros, 512 pages.
– Connaissez-vous le portail de signalement des évènements sanitaires ?
Désormais, vous pouvez tout à fait signaler au gouvernement des effets indésirables suite à une médication : cliquez sur signalement-sante.gouv.fr
©pixabay, DR, ed. Dangles

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