Bien-être, Ma santé

Octobre Rose : Pour aller bien, montrons nos seins !

Haut les seins, les filles ! Ça y est, le mois d’octobre a débuté et avec lui, l’opération Octobre Rose, qui désormais fait partie de nos rendez-vous incontournables de l’automne. Dès ce 1er octobre et jusqu’à la fin du mois, la 30e édition d’Octobre Rose en France est lancée, pour mettre en lumière toutes celles et ceux qui combattent cette maladie, mais aussi et surtout pour informer, sensibiliser et réunir toujours plus de fonds pour aider les chercheurs et les soignants. Depuis 1994, époque où il était encore tabou en France de parler du cancer du sein, cette grande campagne d’information de l’association a pris une ampleur sans précédent : désormais Octobre Rose est chaque année un rendez-vous de mobilisation nationale, grâce à un nombre d’acteurs engagés dans la lutte contre le cancer du sein. Le slogan, qu’on ne cessera de vous rabâcher ? « Prenez rendez-vous avec vos seins ! Tous les ans, allez chez un médecin. »

Parce qu’à la rédaction de BienFaits pour nous, nous nous sentons toutes concernées, nous jouons nous aussi ce rôle de médiatrices de l’information. Être informé(e), c’est avoir les armes pour comprendre, pour fédérer, pour soulager, pour avancer, pour se battre…, pour gagner !

Ce qu’il faut retenir…

Le cancer du sein touche chaque année près de 60 000 femmes en France et 10 ans après le premier diagnostic, 15 à 20% de ces cancers récidivent.

Parmi eux, les cancers du sein dits triple négatif sont les plus à risque. Le cancer peut récidiver au niveau du sein lui-même, on parle de récidive locale, ou à distance, dans d’autres organes ou tissus, ce sont les métastases. Le risque de récidive et la sévérité de celle-ci dépend de la taille de la tumeur initiale, de l’atteinte des ganglions, des traitements… Tous types de cancers confondus, on observe un pic de récidive locale ou d’apparition de métastases deux ans après les traitements. « Imagerie, chirurgie de précision, analyse de la tumeur, traitements adjuvants, surveillance post-traitement… une prise en charge pluridisciplinaire est indispensable pour limiter les risques de rechute, avec une certitude : mieux les patientes sont traitées initialement, plus le risque de rechute diminue. » Dr Paul Cottu, oncologue médical à l’Institut Curie, 1er centre européen de prise en charge du cancer du sein

A partir des résultats initiaux d’imagerie et du prélèvement par biopsie, les médecins repèrent la présence de récepteurs hormonaux et mesurent la densité de facteurs de croissance. Selon les résultats et en fonction d’autres paramètres (âge, poids, taille de la tumeur, apparence des cellules cancéreuses, atteinte des ganglions lymphatiques, signes inflammatoires…), différents traitements ou combinaisons de traitements dit adjuvants sont prescrits – en complément de la chirurgie – pour prévenir la récidive. Il s’agit de chimiothérapie, de radiothérapie, d’hormonothérapie, de thérapies ciblées et/ou d’immunothérapie. Les espoirs sont nombreux d’aller encore plus loin dans la personnalisation des traitements selon des critères validés grâce à l’innovation.

« Grâce à la pathologie numérique – qui associe numérisation des coupes très fines issues des prélèvements de tumeurs du sein et outils d’intelligence artificielle – nos diagnostics seront de plus en plus précis et les décisions thérapeutiques toujours plus pertinentes pour les femmes, en particulier pour celles qui sont le plus à risque de rechute. » Dr Anne Vincent-Salomon, pathologiste à l’Institut Curie.

Recherche fondamentale : mettre au point les stratégies de demain

La compréhension des mécanismes à l’origine des rechutes et la manière de les éviter ou de les prédire est au cœur des préoccupations des équipes de recherche de l’Institut Curie. Par exemple, des projets sont en cours pour améliorer l’utilisation du PET-scan afin de prédire efficacement l’envahissement tumoral. Par ailleurs, de nombreuses équipes de l’Institut se consacrent à décrypter les modes d’action de l’immunothérapie pour tenter d’en augmenter l’efficacité. Pour cela, les chercheurs étudient notamment toutes les cellules impliquées dans l’immunité (macrophages, lymphocytes, cellules dendritiques…) qui sont autant de pistes pour améliorer la prise en charge des cancers du sein et de leur risque de rechute. Les processus épigénétiques font aussi l’objet de travaux inédits, exploitant des techniques de pointe, telles que l’étude de « cellule unique » pour explorer de nouvelles stratégies thérapeutiques. Autre piste : le fer – dont le rôle dans la résistance aux traitements est désormais démontré.

Des essais cliniques innovants pour lutter contre les cancers à risque de récidive

À la fois centre de recherche et centre hospitalier de pointe, l’Institut Curie mène de nombreux essais cliniques d’envergure internationale, en particulier contre les cancers les plus agressifs et les plus sujets à récidive. Les pistes explorées à l’Institut Curie sont donc nombreuses à l’instar de l’essai PADA-1 coordonné par le Pr François-Clément Bidard, oncologue médical à l’Institut Curie. Impliquant 83 centres en France et plus de 1000 patientes, cette étude a démontré qu’il est possible retarder très significativement l’évolution du cancer en cours d’hormonothérapie en détectant une mutation de résistance à l’hormonothérapie (gène ESR1) et en la ciblant par un changement de traitement. Les travaux se poursuivent désormais, notamment pour essayer de prédire quelles patientes pourraient développer de telles mutations du gène ESR1. Un autre projet révolutionnaire est mené à l’Institut Curie autour des fibroblastes, ces cellules dont on connait l’implication dans la propagation métastatique et les résistances aux traitements. Ainsi, le RHU CASSIOPEIA porté le Dr Fatima Mechta-Grigoriou, directrice de recherche Inserm à l’Institut Curie vise à détecter et à cibler très spécifiquement les fibroblastes responsables des rechutes grâce à des thérapies totalement inédites.

Aider les femmes à éviter la rechute

Il convient bien évidemment d’éliminer aussi les facteurs de risque bien connus que sont le tabac et l’alcool, lutter parfois contre le surpoids, via une alimentation équilibrée et une activité physique adaptée. L’activité physique adaptée fait désormais partie du plan de traitement et peut être prescrite. Des centaines d’essais cliniques lui sont consacrées, et il est prouvé qu’elle réduit de 24% le risque de rechute dans le cancer du sein. Consultations de psycho-oncologie et approches complémentaires (relaxation, médiation psycho-corporelle, de pleine conscience, auto-hypnose, EMDR…) sont également au programme pour lutter contre l’appréhension du risque de récidive, les troubles anxieux voire dépressifs

Aujourd’hui les cancers du sein concernent 1 femme sur 8 !

Plus un cancer du sein est détecté tôt, plus les chances de guérison sont importantes. Grâce au dépistage précoce, la moitié des cancers du sein sont décelés alors qu’ils mesurent moins de 2 cm. Ce niveau de détection permet d’atteindre de très hauts taux de guérison tout en réduisant les doses des médicaments utilisés, qui induisent alors moins d’effets secondaires. Il est donc important de vous informer sur le cancer du sein car cela peut vous sauver la vie. Le Professeur Daniel Nizri, président bénévole de la Ligue contre le cancer, alertait déjà en 2021 : « Pour lutter contre ce fléau, le dépistage et le diagnostic précoce sont essentiels : un rendez-vous de dépistage annulé ou une mammographie décalée, c’est risquer un diagnostic et une prise en charge trop tardifs, ce qui peut avoir des conséquences dramatiques. Pourtant, détecté tôt, le cancer du sein est guéri dans 90 % des cas ! ».

Un suivi régulier à tout âge

Vous devez être régulièrement suivi(e) par un médecin traitant, par un gynécologue ou par votre sage-femme : la palpation des seins et des aisselles lui apportera des indications essentielles. S’il ou elle perçoit une anomalie, il ou elle vous prescrira une mammographie ou encore une échographie. Ce suivi médical doit avoir lieu tous les 6 mois ou au minimum tous les ans à partir de 30 ans. Il est important que chacune devienne actrice de sa santé en pratiquant tous les mois une auto-palpation des seins.

En ce mois d’Octobre Rose, faisons le point !

-En France, près de 12 100 décès chaque année, les cancers du sein sont le 1er cancer chez la femme et ceux qui entraînent la plus grande mortalité.

-Le cancer du sein touche chaque année près de 60 000 femmes en France et 10 ans après le premier diagnostic, 15 à 20 % de ces cancers récidivent.

-Dans plus de 8 cas sur 10, ce cancer touche des femmes âgées de 50 ans et 
plus

Près de 50% des cancers du sein sont diagnostiqués entre 50 et 69 ans et environ 28% sont diagnostiqués après 69 ans

-Environ 10 % des cas de cancer du sein se manifestent chez les femmes âgées de moins de 35 ans 


-1% des cancers du sein concerne des hommes

-Les cancers du sein les plus fréquents (95 %) sont des adénocarcinomes, qui 
se développent à partir des cellules épithéliales de la glande mammaire

5 à 10% seulement des cancers sont d’origine génétique et 85% sont sporadiques et isolés 


-50% des cancers du sein n’ont aucune cause identifiée 


-En plus du risque de récidive du cancer au niveau du sein traité, une femme qui a eu un cancer du sein a un risque 3 à 4 fois plus élevé de développer un nouveau cancer du sein qu’une femme du même âge. Ce risque justifie un suivi régulier et prolongé

S’il est dépisté à un stade précoce (c’est-à-dire à un stade peu avancé de la maladie), ce cancer peut être guéri dans 9 cas sur 10 


-Les traitements sont de mieux en mieux adaptés à chaque forme de cancer et ceci grâce aux progrès de la recherche

Parole d’expert 

« A l’Institut Curie, premier centre de prise en charge des cancers du sein en France et en Europe, nous voyons chaque année plus de 7 000 femmes atteintes par cette maladie. Le cancer du sein se guérit de mieux en mieux, mais lorsque la maladie est métastatique nous sommes trop souvent dépourvus de solutions thérapeutiques efficaces. Trop de femmes meurent encore de leur cancer et nous travaillons sans cesse à trouver de nouveaux traitements, comme les immunothérapies, les thérapies ciblées ou des combinaisons avec de nouvelles chimiothérapies ou avec la radiothérapie », explique le Pr Jean-Yves Pierga, chef du département d’Oncologie médicale de l’Institut Curie, spécialiste des cancers du sein.

N’oublions pas que…

Le cancer du sein est plus fréquent chez les femmes de plus de 50 ans, mais d’autres facteurs de risque existent :
>Les antécédents personnels : les femmes qui ont déjà été atteintes d’un cancer du sein sont plus à risque d’avoir encore un cancer du sein.
>Les antécédents familiaux : près de 20 à 30% des cancers du sein se manifestent chez des femmes ayant des antécédents familiaux de cancers dont des cancers du sein.
>Les prédispositions génétiques au cancer du sein : certaines mutations génétiques peuvent favoriser la survenue de cancers du sein, notamment la mutation des gènes appelés BRCA1 (pour BReast Cancer 1 : gène 1 du cancer du sein) et le BRCA2 (pour BReast Cancer 2 : gène 2 du cancer du sein). Néanmoins, la mutation d’un de ces gènes n’entraîne pas systématiquement la venue d’un cancer.

Les modes de vie

Près de 20 000 cancers du sein par an sont attribuables à des facteurs de risques évitables. Ainsi, ce sont 8 700 cas de cancers du sein qui, chaque année, sont attribuables à la consommation d’alcool et 4 900 au surpoids et à l’obésité ou encore 2 600 à la consommation de tabac. L’alimentation déséquilibrée ou encore le manque d’activité physique (chez les femmes post-ménopausées) représente respectivement 2 500 et 1 700 cancers du sein chaque année (1). Le nombre de cancers attribuables à l’ensemble des facteurs de risque approche les 20 000 (2) cas et montre à quel point la prévention joue un rôle central dans la réduction du nombre de cancers. Modifier chaque jour ses comportements et habitudes de consommation permet de réduire son risque de cancer du sein : arrêter de fumer, de ne pas consommer plus de 2 verres par jour, et pas tous les jours, de manger équilibré et varié ou encore de  pratiquer une activité physique régulière.

©P.Lombardi/Institut Curie

Elle nous le disait déjà l’an passé…

Dr Anne Vincent-Salomon : Médecin pathologiste (Service de Pathologie et U934 INSERM Institut Curie à Paris). Grand Prix Ruban Rose 2012 & Présidente du Comité scientifique des Prix Ruban Rose. 

« En France, le cancer du sein reste le cancer le plus fréquent de la femme. Si le cancer du sein reste la première cause de décès par cancer des femmes, plusieurs observations importantes sont porteuses d’espoir : tout d’abord, la diminution du taux de mortalité de -1,3% par an observée entre 2005 et 2012 ; ensuite, la survie après traitement pour cancer du sein a nettement progressé et atteint maintenant 87% à 5 ans (près de 9 femmes sur 10), alors qu’elle était de 80% en 1993. La survie atteint même 99% pour certaines formes que l’on sait maintenant identifier.

Ces progrès sont les fruits de nombreuses améliorations obtenues au cours des vingt dernières années. Citons la mise en œuvre de traitements mieux ajustés à chaque type de cancer, une prise en charge précoce facilitée par le dépistage, associée à une meilleure connaissance de la diversité des différentes formes de cancers du sein. Malheureusement, un constat plus sombre persiste : lorsque des métastases de cancer du sein surviennent, la survie n’est plus que de 26%. Il est donc urgent de poursuivre les efforts de recherche et d’encourager toutes les pistes d’innovation pour faire progresser la survie des femmes atteintes de cancer du sein métastatique.

Chaque année, les équipes lauréates des Prix Ruban Rose reçoivent des sommes importantes réunies grâce aux actions des membres fondateurs de l’Association, de ses partenaires et des donateurs particuliers. 
Le soutien financier des projets scientifiques et médicaux est absolument essentiel pour faire avancer la recherche. C’est grâce à la recherche en épidémiologie que des équipes françaises ont contribué à souligner le rôle de l’alcool dans le développement des cancers du sein. (…) De nouvelles stratégies de traitement ont vu le jour ces dernières années : des thérapies ciblées ont été identifiées car les mécanismes moléculaires de fonctionnement des cellules cancéreuses ont été décryptés et des traitements médicamenteux détruisant précisément les cellules tumorales tout en épargnant les cellules normales ont été mis au point. Depuis l’an passé, de nombreux espoirs sont soulevés par l’arrivée des immunothérapies pour les cancers du sein triple-négatifs. Les traitements chirurgicaux évoluent également avec le développement des traitements ambulatoires nécessitant un accompagnement très attentif des patientes et l’étroite coopération des équipes de chirurgiens, d’anesthésistes et d’infirmiers.
 Les campagnes d’information menées par l’association et leur effet d’entraînement sur d’autres acteurs de la lutte contre la maladie ont un impact très fort auprès du grand public et notamment des femmes. Le cancer du sein touche essentiellement les femmes mais c’est toute la société qui doit être mobilisée contre ce fléau qui touche nos mères, nos amies, nos tantes, nos sœurs …  Faire reculer le nombre de femmes touchées, ce doit être possible. Ensemble, nous y parviendrons ! »

Pour lutter aussi contre un dépistage en baisse, on se (re) mobilise !

La Ligue contre le cancer le rappelait elle aussi l’an passé : la participation au dépistage organisé est en baisse. Or, ce dernier reste bel et bien une arme efficace contre le cancer. Un diagnostic précoce constitue le meilleur moyen d’agir contre le cancer du sein !

Dépistage : mode d’emploi !

Pourquoi un dépistage ? Pour favoriser un diagnostic précoce et de meilleures chances de guérison. La prévention des cancers du sein intègre, en complément des habitudes de vie, le dépistage proposé tous les deux ans aux femmes de 50 à 74 ans ne présentant pas de facteurs de risque autre que l’âge ni de symptômes. Ce sont plus de 10 millions de femmes qui sont concernées par ce dépistage. Son objectif est de diagnostiquer un cancer à un stade précoce, même s’il ne produit pas encore de symptômes, et de favoriser ainsi les chances de guérison. Dans ce cas, les traitements dispensés et les séquelles sont moins lourds que lors d’une détection à un stade avancé et les chances de guérison plus importantes. Aussi, cinq ans après le diagnostic, 99 femmes sur 100 sont toujours en vie lorsque le cancer du sein est diagnostiqué à un stade précoce ; elles ne sont que 26 sur 100 lorsque qu’il est détecté à un stade avancé. Chaque année, plus de 10 000 cancers agressifs peuvent être soignés plus tôt grâce aux examens de dépistage.

La mammographie (radiographie des seins) détecte les anomalies de petites tailles, dont certaines seulement se révèleront être un cancer. Cet examen  comprend deux clichés radiologiques par sein, associé à un examen clinique avec questionnaire médical qui permet au radiologue de connaître les antécédents familiaux et personnels. En cas d’anomalie, des examens complémentaires (mammographie complémentaire, échographie, ponction et éventuellement biopsie) seront prescrits pour préciser le diagnostic. Détecté le plus tôt possible, le cancer du sein peut non seulement être guéri dans plus de 9 cas sur 10 mais aussi être soigné avec des traitements moins agressifs et moins mutilants. Ainsi dans les deux tiers des cas, le sein peut être conservé plutôt qu’enlevé. 

(1) Chiffres issus du rapport du Centre international de Recherche sur le Cancer et de l’Institut national du cancer sur la part des cas de cancers attribuables, en 2015, au mode de vie et aux comportements. (2) Pour l’année 2018, l’estimation est de 18 100 cas de cancers du sein. Celle-ci ne résulte pas de la somme du nombre de cas de cancers du sein attribuables à chaque facteur de risque évitable énoncé dans le paragraphe mais d’un calcul statistique différent qui permet d’éviter les doubles comptes. Le chiffre de 20 000 cas de cancers du sein par an est le fruit d’une extrapolation qui tient compte des tendances d’évolution des facteurs de risque et de l’incidence de ce cancer. (3) https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/cancers/cancer-du-sein/articles/taux-de-participation-au-programme-de-depistage-organise-du-cancer-du-sein-2017-2018.

Des sites indispensables, à connaître…

www.cancerdusein.org
www.institutcancer.fr
www.ligue-cancer.net
#CesSeinsJyTiens

www.e-cancer.fr

Un livre coup de coeur, pour en parler aussi avec ses enfants !

Les mamans aussi tombent malades. Parfois très gravement. C’est ce qui est arrivé à Camille. Voici un livre-album, joliment illustré, dont le récit est celui d’un enfant dont la maman est atteinte d’un cancer. Il nous raconte avec ses mots les étapes qu’ils ont empruntées ensemble : le traumatisme de la première hospitalisation, les visites à l’hôpital, les rencontres avec les soignants. Sans langue de bois, ce petit narrateur confie avec ses mots, ses peurs et ses doutes. Malgré tout, il continue à vivre, dans son quotidien. Camille et son fils ont partagé leur histoire avec Pascale Bougeault, qui l’a formidablement mise en mots et en images. Notre avis ? Un livre à lire, à donner, à feuilleter autour de soi ! Une histoire “de maman” racontée avec une belle dose d’optimisme, sans tabous… On aime ! Comment maman a tué le chef des pamplemousses. Pascale Bougeault, d’après l’histoire de Camille Génié. Editions Rue de l’échiquier Jeunesse, 15€. 

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Journaliste de presse grand public : je suis une "épicurieuse", en quête de bons plans et d'infos positives pour me (vous) faciliter la vie ! Toujours à l'affût, un vrai radar ! Ah oui, et puis... " Je crois en la couleur rose. Je crois que rire est la meilleure façon de brûler des calories. Je crois qu'il faut être forte quand tout semble aller mal. Je crois que les filles joyeuses sont les plus jolies. Je crois que demain est un autre jour, et je crois aux miracles ". Merci à la belle Audrey Hepburn pour ces jolis mots, devenus ma philosophie ! Et ça..., c'est BienFaits pour moi !

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