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Prise en charge du cancer du sein, le point en vidéo !

Avec plus de 60 000 nouveaux cas par an, le cancer du sein se situe au premier rang des cancers féminins. Le cancer du sein pris en charge à un stade précoce, de petite taille, est guéri dans 9 cas sur 10. Aujourd’hui, les taux de guérison approchent les 90% pour les formes localisées de cancer du sein.

A l’occasion d’Octobre rose, nous donnons la parole à des experts, à celles et ceux, professionnels de santé, médecins oncologues, radiologues, chirurgiens, chercheurs, conseillers en génétique et spécialistes du sport… qui se mobilisent pour sensibiliser les femmes au cancer du sein, le dépistage, les symptômes, les traitements. Ce sont leurs expériences et leurs constats qu’ils relatent dans ces messages à destination du grand public, c’est à dire… à nous toutes et à nous tous. Nous souhaitions, en ce mois d’Octobre rose, les mettre en avant et leur servir de porte-voix.

Fondé en 1925, l’Institut Paoli-Calmettes (IPC) est ainsi l’un des centres de recherche et de traitement majeur en France pour les cancers du sein. En 2022, plus de 2000 nouvelles patientes y ont été prises en charge pour un cancer du sein avec près de 23 000 actes qui y ont été réalisés.

Le dépistage

Le Dr Estelle Pipon est chef du service Imagerie de la femme à l’IPC. Elle nous explique le dispositif du dépistage, la fréquence, les examens… Car le dépistage du cancer du sein est essentiel pour détecter la maladie à un stade précoce. Plus la maladie sera détectée précocement, plus les options de traitement seront efficaces. Pour elle, « la mammographie, c’est l’examen de référence dans le dépistage du cancer du sein ». Elle nous explique, entre autres, le rôle de l’IRM mammaire et de la biopsie.

Une information accessible à tous

Le Dr Marie Bannier, chirurgien en oncologie sénologique et gynécologique présente le dispositif « d’aide à la décision ». Lors de l’annonce d’un diagnostic de cancer du sein, il a été montré que parfois, seulement 20% des informations sont retenues lorsque la charge émotionnelle est importante. Le patient peut ne pas tout entendre en raison de la charge émotionnelle et le médecin peut ne pas tout dire, soit par manque de clarté, soit par omission, car ce qui est important ou évident pour le patient ne l’est pas forcément pour le médecin et vice-versa. Pour y pallier, le Dr Marie Bannier présente des documents d’aide à la décision partagée, pour comparer deux options de traitement dans les cancers du sein pour rendre l’information accessible à tous, claire et fiable.

Désescalade thérapeutique / escalade thérapeutique : quelles significations ?

Le Pr Anthony Gonçalves, chef du Département d’oncologie médicale, explique en quoi ces évolutions sont contradictoires mais en fait complémentaires. « Dans un nombre croissant de cas, on est en mesure à l’heure actuelle de diminuer l’intensité des traitements que l’on administre, tout en gardant des taux de guérison très élevés » explique-t-il. « Nous avons des outils d’analyse biologique des tumeurs et notamment des signatures pronostiques qui nous permettent d’identifier quelles sont les patientes qui ont véritablement besoin de ces traitements dont on sait qu’ils sont toxiques et celles qui peuvent s’en passer et peuvent être guéries par une hormonothérapie complémentaire seulement. »

La chirurgie du cancer du sein

Le Dr Max Buttarelli, chirurgien en oncologie sénologique et gynécologique présente les avancées. La personnalisation du traitement chirurgical a bénéficié des progrès actuels : prélèvements minimisés, séquelles diminuées, chimiothérapie neo-adjuvante, radiothérapie per-opératoire pendant l’intervention pour éviter plusieurs séances de radiothérapie par la suite…

La personnalisation des traitements

Le Dr Max Buttarelli, chirurgien en oncologie sénologique et gynécologique complète le panorama. Grâce aux progrès technologiques, la connaissance intrinsèque de la tumeur va permettre d’aller plus loin dans la prise en charge thérapeutique et permettre d’affiner les thérapeutiques. Tour d’horizon de ces thérapeutiques.

Guérison

Le Dr François Eisinger, Médecin interne, Président de la Commission spécialisée Déterminants de Santé et Maladies non transmissibles au Haut Conseil de la Santé Publique, nous parle de guérison.

La recherche

Le Dr Alexandre de Nonneville, oncologue, explique les 3 domaines de la recherche : fondamentale, translationnelle et clinique. Il aborde également les essais thérapeutiques qui donnent accès à l’innovation en santé pour les patientes atteintes de cancer du sein : « nous avons des essais cliniques à leur proposer qui peuvent leur permettre d’avoir accès à un médicament avant qu’il soit disponible en pratique courante. La recherche en cancérologie et particulièrement dans le cancer du sein, c’est synonyme d’espoir. C’est ce qui nous permet d’avancer chaque jour dans notre lutte contre la maladie. »

Génétique et théranostique

Rémi Mounier, conseiller en génétique, Oncogénétique clinique, explique comment les analyses permettent de caractériser le profil génétique de la tumeur et, dans certaines situations, d’adapter les traitements proposés. Ce sont des analyses à visée théranostique, une grande avancée qui permet une médecine personnalisée.

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Osez Ozalys !

Journaliste de presse grand public : je suis une "épicurieuse", en quête de bons plans et d'infos positives pour me (vous) faciliter la vie ! Toujours à l'affût, un vrai radar ! Ah oui, et puis... " Je crois en la couleur rose. Je crois que rire est la meilleure façon de brûler des calories. Je crois qu'il faut être forte quand tout semble aller mal. Je crois que les filles joyeuses sont les plus jolies. Je crois que demain est un autre jour, et je crois aux miracles ". Merci à la belle Audrey Hepburn pour ces jolis mots, devenus ma philosophie ! Et ça..., c'est BienFaits pour moi !

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