Plus de 17 000 femmes sont diagnostiquées d’un cancer gynécologique chaque année en France (*). Des cancers peuvent se développer dans n’importe quelle partie de nos organes génitaux, tels que la vulve, le vagin, le col de l’utérus, l’utérus, les trompes de Fallope ou les ovaires, d’où ce nom de cancers gynécologiques. Les cancers du col de l’utérus, de l’ovaire, des trompes, de l’endomètre sont les principales localisations.
Parmi ces cancers répandus…
– Le cancer du col de l’utérus, qui représente aujourd’hui le 3e cancer le plus fréquent chez les femmes dans le monde, le 12e en France. Cependant, dans les pays industrialisés et en particulier en France, le dépistage et la vaccination contre le Papillomavirus HPV ont permis de réduire considérablement sa fréquence (environ 3000 nouveaux cas par an en France).
– Avec plus de 6300 nouveaux cas par an, le cancer du corps utérin aussi appelé cancer de l’endomètre est le cancer gynécologique (hors cancer du sein) le plus fréquent en France, avec un pronostic favorable quand il est détecté tôt. Sa forme la plus fréquente survient généralement après la ménopause, avec un âge moyen de 68 ans au moment du diagnostic…
– Avec environ 4400 nouveaux cas par an, les cancers de l’ovaire représentent la 5e cause de cancer chez les femmes, après les cancers du sein, les cancers du poumon, les cancers colorectaux et les cancers de l’endomètre. Le cancer de l’ovaire est le plus grave des cancers gynécologiques.
Tout au long de l’année, l’Institut Paoli-Calmettes, Centre régional de lutte contre le cancer, se mobilise pour sensibiliser les femmes à ces cancers gynécologiques, leur dépistage, leurs symptômes, leurs traitements. Professionnels de santé, médecins oncologues, radiologues, chirurgiens, chercheurs, conseillers en génétique et spécialistes prennent ainsi la parole… pour faire le point !
* Source : Panorama des cancers en France 2023 – Institut National du Cancer
Le dépistage des cancers gynécologiques
Depuis 2018, un programme national de dépistage organisé est mis en place pour le cancer du col de l’utérus. Il repose sur 2 tests réalisés après frottis (prélèvement de cellules au niveau du col utérin). Le Dr Camille Jauffret, chirurgien en oncologie gynécologique, explique le dispositif de ce dépistage, la vaccination proposée aux jeunes filles mais aussi aux garçons, la marche en cas d’infection à HPV, les autres cancers (ovaires, utérus, vulve). Parmi les traitements des cancers gynécologiques susceptibles d’être réalisés seuls ou associés : la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie. La chirurgie et la radiothérapie agissent localement sur la tumeur et les cellules cancéreuses alors que la chimiothérapie est un traitement qui passe par la circulation sanguine et agit sur l’ensemble de l’organisme.
La chirurgie
Traitement standard pour enlever la tumeur, la chirurgie s’est enrichie de nouvelles techniques en cancérologie gynécologique. Le Dr Laura Sabiani, chirurgien en oncologie gynécologique fait le point sur ces avancées.
La radiothérapie
Traitement local réalisé en ambulatoire, la radiothérapie a connu une nette évolution dans le traitement des cancers gynécologiques. Le Dr Leonel Varela, oncologue radiothérapeute nous parle des rayons, de la prise en charge et de la curiethérapie en complément des rayons.
La curiethérapie
Le Dr Laurence Gonzague Casabianca décrit à son tour, plus en détail, l’utilité de la curiethérapie pour les cancers gynécologiques, la substance radioactive utilisée…
Les mots pour les maux
Dans une vidéo, les Dr Maria KFOURY et Dr Essia MEZNI, oncologues, donnent la définition des mots relatifs avec la pathologie cancéreuse : cancer, mutation, traitement adjuvant ou neo-adjuvant, métastase ou localisation secondaire. Elles expliquent aussi en quoi consistent les différents types de traitements anti-cancéreux (chimiothérapie, thérapie ciblée, immunothérapie…).
L’oncogériatrie
Le Dr Frédérique Rousseau, oncogériatre, présente les différentes prises en charge des patients de plus de
75 ans, elle explique en quoi consiste les essais thérapeutiques.
Les tumeurs malignes rares en gynécologie
Le Dr Magali Provansal, oncologue médical, apporte un éclairage sur les tumeurs malignes rares, le bénéfice qu’apporte l’Observatoire national des tumeurs malignes rares gynécologiques aux professionnels, aux patientes, l’expertise développée par l’Institut Paoli-Calmettes dans ce domaine.
L’activité physique adaptée (APA)
Pourquoi une activité physique adaptée ? En quoi consiste-t-elle ? Quels bénéfices en retirer ? Comment se déroule l’accompagnement ? Autant de questions auxquelles répond Pauline Denis, Chargée de projet APA/Sport cancer by IPC dans son podcast.
L’alimentation pendant les traitements
Le diététicien, Florent Forestieri, donne ici dans ce podcast, de précieux conseils sur ce sujet très ciblé…
Envie d’en savoir davantage ? Plus d’infos sur www.institutpaolicalmettes.fr
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